1 décembre 2009
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Albert Gier, « Désir (de la musique), plaisir (de la musique) Othmar Schoeck / Armin Rüeger, Massimilla Doni », Germanica, ID : 10.4000/germanica.484
En transformant la nouvelle balzacienne Massimilla Doni en livret d’opéra (mis en musique par Othmar Schoeck, 1937), Armin Rüeger a suivi son modèle d’assez près; toutefois, il a remplacé la représentation du Mosè rossinien par une pastorale mythologique, mise en abyme de l’opéra de Schoeck. Comme chez Balzac, impuissance sexuelle et impuissance artistique sont mises en parallèle; cependant, le débat des deux mélomanes ne porte plus sur la supériorité de la mélodie ou de l’harmonie, mais sur l’antagonisme du cœur et de l’intelligence. L’union de ces deux principes est comparée au mariage heureux de l’homme et de la femme, pensée étrangère à Balzac et qui se rapproche du point de vue wagnérien.