Siegfried Kracauer und die hypnotisierte Familie

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17 juillet 2020

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Dorothee Kimmich, « Siegfried Kracauer und die hypnotisierte Familie », Germanica, ID : 10.4000/germanica.8597


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Résumé De Fr En

In dem Artikel wird Totalitäre Propaganda mit Blick auf autoritäre Diskurse gelesen, die sich oft auf die Figur der Familie stützen. In der NS-Propaganda partizipiert diese Figur in Verbindung mit „Nation“ und „Rasse“ an einer Kritik des Individualismus. Die Begriffe „Rasse“ und „Gemeinschaft“ enthalten ein Identitätsversprechen, das auf Ausgrenzung gründet und wie alle Identitätsmythen als Fiktion funktioniert. Soziologische Texte von Kracauer, Barthes oder Tarde, aber auch literarische Texte von Autoren der „neuen Sachlichkeit“ halten zu solcherlei Identitätskonzepten Distanz. Beispiel einer kritischen Analyse ist Helmuth Plessners Grenzen der Gemeinschaft (1924). Wie gezeigt wird, unternehmen Kafka (in der Novelle Beim Bau der chinesischen Mauer, 1917) und Thomas Mann (in Mario und der Zauberer, 1930) genau wie Kracauer den Versuch einer Entzauberung der Propaganda.

L’article replace le texte de Kracauer Totalitäre Propagada dans le contexte des discours sur l’autorité, qui recourent très souvent à la figure de la famille. Dans la propagande nazie, cette figure est associée à celle de la nation et de la race, et rentre dans le cadre d’une critique de l’individualisme. Les notions de « race » et de « communauté » sont porteuses d’une pro-messe identitaire basée sur l’exclusion, et qui, comme tous les mythes identitaires, fonctionne comme une fiction. Les textes sociologiques de Kracauer, Barthes ou Tarde, mais aussi les textes littéraires d’auteurs se rattachant au courant de la ‘nouvelle objectivité’ prennent du recul par rapport à ces concepts identitaires. Un exemple d’analyse critique est l’ouvrage du sociologue et philosophe Helmuth Plessner intitulé Grenzen der Gemeinschaft et paru en 1924. Kafka (dans sa nouvelle Beim Bau der chinesischen Mauer, de 1917) et Thomas Mann (dans Mario und der Zauberer, 1930) partagent avec Kracauer une démarche consistant à désenchanter la propagande.

The article places Kracauer’s text Totalitäre Propaganda in the context of discourses on authority, which very often are rooted in the figure of the family. In Nazi propaganda, this figure is associated with the figure of nation and race and is part of a critique of individua-lism. The notions of ‘race’ and ‘community’ carry an identity promise based on exclusion, which, like all identity myths, functions as a fiction. The sociological texts by Kracauer, Barthes or Tarde, as well as the literary texts by authors connected with the Neue Sachlichkeit, put these identity concepts in a more distant perspective. An example of such a critical analy-sis is the work of the sociologist and philosopher Helmuth Plessner entitled Grenzen der Ge-meinschaft (1924). Kafka (in his novel Beim Bau der chinesischen Mauer, 1917) and Thomas Mann (in Mario und der Zauberer, 1930) share with Kracauer a similar attempt at disenchan-ting propaganda.

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