« Rapid-Onset Gender Dysphoria »

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19 janvier 2023

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Florence Ashley, « « Rapid-Onset Gender Dysphoria » », GLAD!, ID : 10.4000/glad.5756


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L’expression « Rapid-Onset Gender Dysphoria » (ROGD) a été conçu en 2018 pour décrire une prétendue épidémie d’adolescent·es faisant leur coming-out trans « sans crier gare » sous l’effet d’une contagion sociale facilitée par des problèmes de santé mentale. Ce terme reflète une tentative délibérée d’arsenaliser un discours en apparence scientifique pour rejeter l’accumulation de preuves du bénéfice de la transition. Cet article propose une présentation de la théorie de la ROGD et de son histoire, présente une critique détaillée des affirmations théoriques et empiriques liées à cette théorie, en éclairant plusieurs inquiétudes structurelles vis-à-vis du discours sur la ROGD. Il établit que des affirmations liées aux discours sur la ROGD, notamment à propos du déclin de la santé mentale et des rapports familiaux après le coming-out, s’expliquent mieux par le fait que l’étude-phare concernant la ROGD a recruté ses participant·es sur des sites web transantagonistes émergeant sur fond de plus grande acceptation sociale des personnes trans, et de leur plus grande visibilité. La théorie de la ROGD peut mieux être comprise en tant que tentative de se constituer une respectabilité en employant un langage d’apparence scientifique pour contourner la recherche existante, qui démontre l’importance de l’affirmation de genre.

The term ‘rapid-onset gender dysphoria’ (ROGD) was coined in 2016 to describe an alleged epidemic of youth coming out as trans ‘out of the blue’ due to social contagion and mental illness. The term reflects a deliberate attempt to weaponise scientific-sounding language to dismiss mounting empirical evidence of the benefits of transition. This article offers an introduction to the theory of ROGD and its history, presents a detailed critique of the empirical and theoretical claims associated with the theory, and highlights structural concerns with the ROGD discourse. The article argues that claims associated with ROGD, including assertions of declining mental health and degrading familial relationships following coming out, are best explained by the leading ROGD study’s recruitment of parents from transantagonistic websites against a background of growing visibility and social acceptance of trans people. ROGD theory is best understood as an attempt to circumvent existing research demonstrating the importance of gender affirmation, relying on scientific-sounding language to achieve respectability.

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