Stories less told. Behind-the-scenes of feminist narrative research in Brazil

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28 février 2024

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Naomi Orton et al., « Stories less told. Behind-the-scenes of feminist narrative research in Brazil », GLAD!, ID : 10.4000/glad.7518


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Résumé En Fr

In the Global South, and more precisely in Brazil, scholars interested in the interplay between language and social life have long argued in support of an avowedly political research agenda. The urgency of such an approach has only been heightened by the more recent rise of Brazil’s extreme right — whose unabating force continues to unravel the hard-won rights of minority groups. In an environment where the very meaning of “progress” is hotly contested, researchers have further taken an “undisciplined” approach to proceedings, shoring up detailed microanalysis with methodological tools derived from across the humanities and social sciences in order to communicate the validity of their research to a wider audience. Given such a backdrop, this paper aims to reflect on the place of feminist research in contemporary Brazil, particularly that which centres on stories told by those less privileged by gendered norms. The examples we share suggest that foregrounding gender as an axis of analysis enables new readings of nuanced discursive phenomena to emerge as investigators gain increased feminist literacy during the research process. Nevertheless, such interpretations may still be a site for struggle, even within the academic community itself. 

Dans les pays du Sud, et plus précisément au Brésil, les chercheur.es intéressé.es par l’interaction entre langage et vie sociale ont adopté depuis longtemps un programme de recherche ouvertement politique. L’urgence d’une telle approche n’a fait qu’être renforcée par la montée plus récente de l’extrême droite brésilienne – qui n’a de cesse de mettre à mal les droits durement acquis des groupes minoritaires. Dans un environnement où le sens même du mot « progrès » est vivement contesté, les chercheur.es ont en outre adopté une approche « indisciplinée », renforçant la microanalyse détaillée avec des outils méthodologiques issus des sciences humaines et sociales afin de communiquer la validité de leurs conclusions de la recherche à un public plus large. Dans un tel contexte, cet article vise à réfléchir sur la place de la recherche féministe dans le Brésil contemporain, en particulier celle qui se concentre sur les histoires racontées par les moins privilégié.es par les normes de genre. Les exemples que nous partageons suggèrent que la mise en avant du genre comme axe d’analyse permet de nouvelles lectures de phénomènes discursifs nuancés, à mesure que les chercheur.es acquièrent une culture féministe accrue au cours du processus de recherche. Néanmoins, de telles interprétations peuvent encore donner lieu à des luttes, même au sein de la communauté universitaire elle-même.

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