Littérature orale et « poésie vécue ». À propos de Michel Leiris, Jean Jamin et quelques autres

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28 février 2024

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Vincent Debaene, « Littérature orale et « poésie vécue ». À propos de Michel Leiris, Jean Jamin et quelques autres », Gradhiva, ID : 10.4000/gradhiva.7800


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Lorsqu’on se penche sur les rapports des anthropologues à la littérature, il est tentant d’opposer deux types de profil intellectuel : les ethnologues « de la plume », soucieux de leur style et en dialogue avec les grandes œuvres de la littérature écrite, et les ethnographes « de l’écoute », attentifs (et attentives) à la littérature orale et à ses modalités. Par ses objets comme par ses modes d’écriture, Jean Jamin fait indubitablement partie de la première catégorie. Cette dichotomie mérite cependant d’être questionnée. Le cas de Michel Leiris en fournit l’occasion, car la littérature orale figure par intermittence dans son œuvre selon des modalités très singulières. Sur cette base, on peut réfléchir au rôle joué par l’expérience d’une littérature orale vivante à la fois sur le terrain et dans les récits et écrits savants que les ethnologues donnent à leur retour – et donc aussi interroger l’absence d’une telle littérature dans les travaux de Jean Jamin.

When looking at the relationship between anthropologists and literature, one is tempted to contrast two types of intellectual figures: ethnologists “of the pen,” concerned with their style and in dialogue with the great works of written literature, and ethnographers “of the ear,” attentive to oral literature and its methods. Jean Jamin undoubtedly belongs to the first category, both in terms of his topics and his mode of writing. However, this dichotomy deserves to be questioned. The case of Michel Leiris provides an opportunity to do so, since oral literature appears now and then in his work in singular fashion. This sets the ground to reflect on the role played by the experience of a living oral literature both in the field and in the accounts and writings that Leiris produced on his return—and, in return, to question the absence of such literature in Jamin’s work.

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