24 janvier 2013
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Edward R. Gray et al., « L’Heure du Gospel. Liminalité, identité et religion dans un bar gay », Genre, sexualité et société, ID : 10.4000/gss.2476
Publié pour la première fois aux États-Unis en 1996 par deux doctorants en études religieuses à Emory (Atlanta), ce texte analyse une novation rituelle gay en marge des institutions religieuses. La « Gospel Hour », c’est le nom qu’a pris dans un bar gay d’Atlanta une session régulière de chant gospel le dimanche, porté par une troupe de drag queens aux convictions religieuses variées, et fréquenté par des hommes qui y renouent avec le protestantisme évangélique de leur enfance. Mobilisant le concept de « liminalité » hérité de l’anthropologue Victor Turner, les auteurs l’analysent comme un moment rituel créateur de communauté, à la frontière du religieux et du profane, et à la frontière entre socialisations chrétiennes et sociabilités gays.