Un Éros de celluloïd : l’érotisation cinématographique de Paris (1945-1975)

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26 mars 2014

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La participation du cinéma au renforcement de la réputation hédoniste et érotique de Paris est envisagée grâce à un corpus de films dont les titres mentionnent Paris, l’un de ses quartiers ou l’un de ses établissements de spectacle. Il s’agit de courts ou de longs métrages - fictionnels, documentaires ou hybrides - qui ont foisonné principalement pendant les années 1950. Ces œuvres mobilisent des personnages féminins en charge d’érotisme et contribuent à construire un regard genré à leur sujet. Des quartiers, des établissements de spectacles ainsi que des portions de l’espace urbain servent de décors à ces films mais sont aussi objet de leur discours. Les représentations véhiculées ont, pour l’essentiel, été construites antérieurement par d’autres médias. C’est donc sur le plan formel, pour transcrire cinématographiquement les poncifs relatifs à la capitale, que les réalisateurs ont dû innover. En outre, il leur a aussi fallu se conformer aux normes d’acceptabilité établies par les pouvoirs publics qui surveillent les représentations de la capitale.

How did motion pictures reinforce Paris' hedonistic and erotic reputation? The question is answered through a corpus of films whose titles include the city itself, one of its neighborhoods, or one of its entertainment venues. They are short or feature films – including fiction, documentary, and even hybrids – that mainly proliferated during the 1950’s. These films feature erotically-charged female characters and contribute to a gender-biased depiction of their subjects. Neighborhoods and entertainment venues, as well as other parts of the city, are not simply backdrops for the films, but their subjects as well. For the most part, the depictions in these films had been previously constructed by other media. Consequently, in translating clichés about the city to film, directors had to break ground in terms of form more than content. Moreover, they also had to abide by the norms of acceptability established by the public authorities monitoring representations of the capital.

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