« Contre leurs violences sexistes, autodéfense féministe ! » À propos des stages d’autodéfense féministe et de ce qu’ils nous enseignent

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14 juillet 2021

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Aurélia Léon, « « Contre leurs violences sexistes, autodéfense féministe ! » À propos des stages d’autodéfense féministe et de ce qu’ils nous enseignent », Genre, sexualité et société, ID : 10.4000/gss.6665


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La diffusion des stages d’autodéfense féministe en France a considérablement progressé en une décennie. Partant d’une recherche de terrain effectuée avec le double statut de doctorante en sociologie et d’actrice de la diffusion de l’ADF, cet article se penche d’abord sur l’expérience des participantes et quelques-uns de ses traits caractéristiques : la dimension événementielle du stage, son rôle dans une identification des participantes en tant que « public » dans un sens deweyien et la place du subir et de l’agir dans cette découverte, ainsi que les possibilités que l’expérience participante ouvre en matière d’énonciation de vécus de victimation. Puis on se déplace du côté du dispositif pour comprendre la régularité avec laquelle de tels effets sont obtenus. Apparaissent alors la dimension téléologique des activités, qui structure une invitation à rejoindre l’« enquête » féministe sur les violences sexistes engagée dans les années 1970, et l’association méthodologique entre empowerment et expérimentation somatique.

The practice of developing feminist self-defense courses has increased in France over the past decade. Based on field research both as a PhD student in sociology and as a protagonist engaged in the dissemination of feminist self-defense – this article focuses first on the participant experience and some of its characteristics: the event quality of the classes; their role in the participants identification as a “public”, as Dewey put it, and the position of suffering and acting in this experience, and the opportunities participant experience offers to express experiences of victimization. The article then looks at the process to understand the regularity of such effects. In doing so, the article sheds light on the teleological dimension of the training – which invites to join the feminist “inquiry” regarding gender-based violence which started in the 1970s – and the methodological connection between empowerment and somatic experimentation.

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