L’utopie du retour au paradis de la patrie. La figure de l’étranger dans le roman Días de papel de l’écrivain bolivien Edmundo Paz Soldán

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31 janvier 2024

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Livia Escobar, « L’utopie du retour au paradis de la patrie. La figure de l’étranger dans le roman Días de papel de l’écrivain bolivien Edmundo Paz Soldán », HispanismeS, ID : 10.4000/hispanismes.10590


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La figure de l’étranger dans le premier roman de l’écrivain Edmundo Paz Soldán est déterminée par la notion de patrie. Après quelques années d’absence, Daniel revient au pays et ressent immédiatement un sentiment d’étrangeté. Ce malaise rejoint celui qu’il ressent pour sa famille. La patrie devient donc l’image symbolique de la mère. Chacune est impossible à saisir. De sorte que le désexil est un double échec pour ce personnage. En tant qu’écrivain, il ne pourra jamais comprendre le pays et, en tant que fils, ses parents seront toujours des inconnus. Le retour au pays est le retour à son passé. Mais au fur et à mesure qu’il avance dans l’enquête sur sa vie personnelle et celle de la Bolivie, il se sent de plus en plus impuissant. Il était et il reste étranger à son entourage. Finalement, il est aussi étranger à lui-même puisqu’il se cache sous le nom de Daniel quand en réalité il s’appelle Decker comme le père qu’il détestait.

The figure of the stranger in the first novel of Edmundo Paz Soldán is determinated by the concept of homeland. After some years of absence, Daniel returned home and immediately feel a sense of strangeness. He’s lost in the country and in his family. There are a lot of family secrets. Only his mother is alive. So home became the symbolic image of the mother. Home and mother are impossible to grasp. The des-exile is a double failure for this reason. As a writer, he can never understand the country and, as a son, his parents wil be always unknown. The homecoming is a return to his past but gradually he advances in the investigation into his personal life and that of Bolivia, he feels increasingly helpless. He was and continue being a stranger for his compatriots, his friends and his family. Finally, he’s a foreign to himself too because his real name is Decker like his hated father but he’s called Daniel.

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