Reivindicación de la poesía y miseria del poeta. La polémica del Viaje y manifiesto de difuntos (1734) de Gómez Arias

Résumé Fr En

Dans les années des travaux de Feijoo et des Académies Royales, de la Poétique de Luzán et du Diario de los literatos, une controverse littéraire avec six textes importants se concentre sur quelques mois. Le point de départ en est le Viaje y manifiesto de difuntos (1734), par Gómez Arias. Ce jeune auteur déclare sa volonté de faire revivre la poésie espagnole, alors que son texte n’est autre qu’un panégyrique de la poésie, dans la tradition du genre. Les réponses et les répliques à ce texte se centrent sur l'existence d'un canon national et sur les conditions matérielles de l'écrivain, en manque de soutien et de mécénat. Dans ce contexte, le motif des poètes morts et la déclaration de leur résurrection dans le texte du Viaje sont un mécanisme pour convertir l'éloge de la grandeur de la poésie en un remède à la misère du poète.

In the years of the labours by Feijoo and the Royal Academies, of Luzán’s Poetics and the Diario de los literatos, in a few months a literary controversy with six significant texts is concentrated. The origin is Viaje y manifiesto de difuntos (1734) by Gómez Arias. This young author declares his willingness to revive the Spanish poetry, while he is limiting to a topic poetry panegyric. Replies and rejoinders were focused on the existence of a national canon and the material conditions of the writer, in need of support and patronage. In this context the motif of the dead poets and the resurrection statement act in the text of Viaje as a mechanism to convert the eulogy for the greatness of poetry in a remedy to the misery of the poet.