Des figures de la loyauté : un regard sur l’éthique chevaleresque, Diego Rodríguez de Almela

Fiche du document

Date

2 février 2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

HispanismeS

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2270-0765

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/



Sujets proches Es

Fidelidad

Citer ce document

Constant Ranoux, « Des figures de la loyauté : un regard sur l’éthique chevaleresque, Diego Rodríguez de Almela », HispanismeS, ID : 10.4000/hispanismes.18745


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr Es En

Diego Rodríguez de Almela, religieux et historien du XVe siècle, se distingue de ses contemporains par sa vision politique de l’histoire : il place au centre de toute sa production historiographique l’unité des royaumes péninsulaires, et sait, parfois, la réécrire pour servir la montée en puissance des Rois Catholiques. Au cœur de ses lectures géopolitiques passées et présentes, Diego Rodríguez de Almela développe une véritable réflexion sur la figure du combattant, et plus encore du chevalier. La loyauté, pilier (souhaité) de la chevalerie depuis le XIIIe siècle, intervient à plusieurs reprises, quoique dissimulée, dans son discours. Le présent article se penche alors sur l’œuvre morale et militaire d’Almela pour y chercher sa (re)définition de la loyauté, pour mesurer l’importance conférée par un homme d’Église, à la fin du Moyen Âge, à la vertu de loyauté.

Diego Rodríguez de Almela, clérigo e historiador del siglo XV, destaca entre sus contemporáneos por su visión política de la historia: sitúa la unidad de los reinos peninsulares en el centro de toda su producción historiográfica, y, a veces, sabe reescribirla al servicio del poder ascendente de los Reyes Católicos. En el centro de sus lecturas geopolíticas del pasado y del presente, Diego Rodríguez de Almela desarrolla una auténtica reflexión sobre la figura del combatiente, y más aún del caballero. La lealtad, pilar (deseado) de la caballería desde el siglo XIII, aparece varias veces en su discurso, aunque disimulada. Este artículo examina los escritos morales y militares de Almela para encontrar su (re)definición de la lealtad y medir la importancia que un concedía un hombre de iglesia a la virtud de la lealtad a finales de la Edad Media.

Diego Rodríguez de Almela, a cleric and historian of the XVth century, differs from his contemporaries by his political vision of history: his entire historiographic production emphasizes the unity of the peninsular kingdoms, and he sometimes knows how to rewrite history to serve the rise in power of the Catholic Monarchs. At the heart of his geopolitical readings –of both past and present–, Diego Rodríguez de Almela builds a true reflection about the figure of the combatant, and even more so on the knight. Loyalty, (hoped) pillar of chivalry since the XIIIth century, appears several times, albeit hidden, in his discourse. The present article then examines Almela’s moral and military work to look for his (re)definition of loyalty, to measure the importance, given by a man of the cloth, at the end of the Middle Ages, to the virtue of loyalty.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en