30 janvier 2024
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Natalie Noyaret, « Un espace de marginalité : Por si se va la luz de Lara Moreno (2013) », HispanismeS, ID : 10.4000/hispanismes.7675
Premier roman de Lara Moreno, Por si se va la luz donne à voir une forme de vie – ou de survie – à la marge du monde en retraçant, dans une prose poétique à la fois mesurée et incisive, la progressive adaptation d’un jeune couple de citadins à un univers rude tant du point de vue matériel que climatique ou encore humain. Ponctué de quelques événements qui tissent à peine une histoire, l’œuvre est bien plutôt centrée sur le rapport des personnages à la nature tout comme à eux-mêmes et aux autres, sur leurs agissements ainsi que sur leurs sentiments et leurs pensées dont la profondeur et la complexité ne sont rendues que plus perceptibles par l’originale stratégie énonciative retenue. L’article explore, en particulier, les différentes dimensions que la marginalité revêt dans le récit tout en considérant le regard porté sur la société moderne et les formes d’inquiétude qui transparaissent.