De quelle précision a-t-on réellement besoin en mer ?

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1 décembre 2009

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Guy Boistel, « De quelle précision a-t-on réellement besoin en mer ? », Histoire & mesure, ID : 10.4000/histoiremesure.1748


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Au cours des xviiie et xixe siècles, les méthodes de l'astronomie nautique évoluent nettement, offrant aux navigateurs deux méthodes complémentaires de détermination des longitudes en mer, les distances lunaires et les méthodes horlogères. à la méthode graphique développée par l'abbé Nicolas-Louis de Lacaille en 1759, qui permet aux marins d'atteindre rapidement un degré de précision raisonnable sur les longitudes, répond une méthode mathématique plus ambitieuse, développée par le Chevalier de Borda pour les élites, et qui conduit à une plus grande exactitude des calculs. Un siècle plus tard, l'officier Ernest Mouchez et l'astronome Antoine Yvon-Villarceau s'opposent en des termes semblables sur les mathématiques mises en œuvre dans les méthodes employées pour le contrôle de la dérive thermique des chronomètres de marine. Cette étude aborde sous un nouvel angle, les questions de la transmission des savoirs et des pratiques, de la formation professionnelle, celle des cadres navigants de la marine militaire, celle des officiers et pilotes de la marine marchande. On tente ainsi de démontrer comment il est possible d'envisager d'un seul et même élan, l'histoire de quelque cent cinquante années de navigation astronomique savante, entre les années 1750 et la fin du xixe siècle.

During the 18th and 19th centuries, the methods and the instruments of nautical astronomy evolved clearly, offering to seafarers two complementary sets of methods for the detetmination of the longitudes at sea: the lunar distances and methods using timekeepers. When abbot Nicolas-Louis de Lacaille developed a graphic method in 1759, which allowed the seafarers to reach quickly one degree of reasonable precision on the longitudes, a few years later, the Chevalier de Borda answered with a more ambitious mathematical method, developed for the elites, which led to a higher accuracy of the computations. One century later, the officer Ernest Mouchez and the astronomer Antoine Yvon-Villarceau opposed in similar terms on the degree of the mathematics implemented in the methods employed for the control of the thermal drift of the timekeepers. Thus, it is possible to consider in a same run up, the history of some hundred fifty years of high astronomical navigation, between the 1750s and the end of the 19th century. This study also approaches a new view, the questions of the dissemination of the knowledges, and of the vocational training of both the naval officers and the captains and pilots of the merchant marine.

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