Gaston Roulleau et l’étude des effets de commerce ou la tension entre statistiques fiduciaires et conceptions métallistes

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29 novembre 2011

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Patrice Baubeau, « Gaston Roulleau et l’étude des effets de commerce ou la tension entre statistiques fiduciaires et conceptions métallistes », Histoire & mesure, ID : 10.4000/histoiremesure.4133


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Gaston Roulleau, économiste à la Banque de France puis cadre dirigeant de cette maison, a légué aux chercheurs d’aujourd’hui des séries statistiques monétaires encore employées, en particulier sur l’émission et l’escompte des effets de commerce. Cette étude, réalisée à l’initiative de la Société de Statistique de Paris (SSP) et avec les moyens propres à la Banque de France, reflète non seulement les préoccupations économiques et monétaires de la SSP, mais encore les conceptions monétaires métallistes et la doctrine des effets réels de la Banque de France avant 1914. Cela explique la difficulté ultérieure à actualiser le travail de G. Roulleau lorsque, après 1914, la contrepartie de l’émission monétaire se révélera à la fois plus instable et moins claire.

Gaston Roulleau, a Bank of France economist who eventually became one of its top executives, bequeathed to today’s researchers monetary statistics which are still in use, particularly on the issuance and discount of commercial paper. This study, conducted on the initiative of the Statistical Society of Paris (SSP) and supported by the Bank of France, reflected not only the economic and monetary concerns of the SSP, but also the metallist conceptions of money and the real-bill doctrine prevailing at the Bank of France before 1914. This explains the difficulty of updating G. Roulleau’s work when, after 1914, the counterpart to currency issuance would prove both more volatile and less clear.

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