21 décembre 2007
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Joachim Rubini, « La borne de Cantabrie », Histoire & mesure, ID : 10.4000/histoiremesure.809
Le caractère énigmatique des inscriptions gravées sur la « borne de Cantabrie » a attiré mon attention alors que, praticien de la topographie contemporaine, j’étais engagé, pour un projet doctoral, dans l’étude des performances des arpenteurs de la Rome antique en fonction des techniques et des instruments dont ils disposaient. L’interprétation des informations alphabétiques et numériques des inscriptions révèle la complexité des opérations techniques d’arpentage associées à la superposition de deux cadastres antiques. Le présent article puise ses ressources dans l’analyse de plusieurs documents techniques et archéologiques, d’origine antique, et de documents techniques, d’origine moderne. L’auteur développe une restitution possible de l’environnement immédiat de ce vestige archéologique et propose une méthode par laquelle les agrimensores pouvaient limiter l’influence des erreurs liées aux instruments utilisés, aux sens humains et aux procédures techniques d’arpentage décrites dans les écrits des agrimensores romains. L’étude se termine sur un inventaire non exhaustif des avancées de la recherche de l’expérimentation en arpentage romain puis évoque les limites de cette nouvelle piste d’investigations archéologiques.