17 mars 2022
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1954-3670
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Valentine Lomellini et al., « Europe as a Common Legacy: The European Integration Process and Italian Political Identities in the 1980s-1990s », Histoire Politique, ID : 10.4000/histoirepolitique.2880
Cet article vise à analyser l’évolution de la position du Parti communiste italien (PCI) concernant le mouvement communiste international et l’intégration européenne pendant la période gorbatchévienne et au début des années 1990. Après les échecs électoraux de la décennie précédente et la chute du mur de Berlin, l’élite du PCI a dû repenser sa propre identité en se focalisant sur certaines questions. Celles-ci incluaient la relation avec l’Union soviétique et l’attitude du PCI vis-à-vis du projet gorbatchévien de Maison commune européenne, la relance d’un dialogue avec d’anciens interlocuteurs comme les protagonistes du Printemps de Prague et, enfin, l’attitude à l’égard du processus d’intégration européenne. Les auteurs défendent l’idée selon laquelle l’effondrement du bloc soviétique et, plus tard, celui du système politique italien ont rendu impératif le choix d’une identité politique alternative : l’Europe est devenue de plus en plus un nouveau point de référence pour les héritiers du PCI, ce qui a ouvert la voie d’une convergence avec les démocrates-chrétiens et donné lieu, dans les années 1990, à la constitution d’une nouvelle identité de gauche incarnée dans l’Ulivo.