Contre les « ennemis invisibles »

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18 juillet 2017

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Sílvio Marcus de Souza Correa, « Contre les « ennemis invisibles » », Histoire, médecine et santé, ID : 10.4000/hms.1045


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En Allemagne, le premier institut pour le traitement des maladies tropicales – l’Institut für Schiffs- und Tropenkrankheiten – date de 1900. Quelques années plus tard, des milliers de soldats partent d’Hambourg pour se battre dans le Sud-Ouest africain allemand (Namibie) ; la guerre coloniale mobilise environ 15 000 hommes. Pendant le conflit contre les Hereros et les Nama, les Allemands combattent aussi des ennemis invisibles, tels que les microbes pathogènes responsables de plusieurs milliers de décès entre 1904 et 1907. L’expérience de Karl Wilhelm Schinke et Heinz von Ortenberg, médecins militaires de la Schutztruppe, éclaire les enjeux de la médecine militaire dans les espaces coloniaux, notamment lors des conflits. Les lettres de Schinke et le journal de von Ortenberg, étudiés dans cet article, dépeignent le quotidien d’une campagne militaire. Ce sont des sources incontournables pour saisir la réalité des conditions de vie et d’exercice des médecins militaires, souvent menés à improviser dans des situations extrêmes.

The first German institute for tropical medicine—the Institut für Schiffs- und Tropenkrankheiten—was created in 1900. A few years later, about 15’000 troops departed from Hamburg to fight in German South-West Africa (modern-day Namibia). During the war, the Germans fought not only against the Herero and the Nama but also against invisible enemies, namely the pathogenic microbes that caused several thousand fatalities between 1904 and 1907. The letters of Karl Wilhelm Schinke and the journal of Heinz von Ortenberg, two physicians of the Schutztruppe, represent crucial sources to understand the role of military medicine during a colonial war. They provide detailed insights into the daily life of a military campaign and the exercise of medicine in extreme conditions, where army doctors were often called to improvise.

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