22 avril 2021
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Sarah Frioux-Salgas, « Voix panafricaines à Paris (1920-1950) », Hommes & migrations, ID : 10.4000/hommesmigrations.12273
De l’entre-deux-guerres aux Indépendances, les créations de revues panafricaines se sont multipliées à Paris, à l’instar de La revue du monde noir, de L’Étudiant noir ou de Présence africaine. De Paulette Nardal à Alioune Diop en passant par Lamine Senghor ou Aimé Césaire, la capitale de l’Empire colonial français constitue alors le lieu de rencontre des intellectuels noirs. En créant leurs propres organes de diffusion, ils constituent autant d’espaces de parole où s’élabore un discours anticolonial fondé sur la promotion des cultures africaines.