24 janvier 2017
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1142-852X
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-3353
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Nicolas Treiber, « À quoi bon des poèmes ? », Hommes & migrations, ID : 10.4000/hommesmigrations.3714
Un poème entendu à Paris un jour de recueillement collectif au lendemain des attentats de novembre 2015. Un poème retrouvé au hasard des pavés de la ville. Un poème repris en chœur chargé d’une mémoire nouvelle. La trajectoire littéraire d’un poème de l’écrivain sénégalais Birago Diop dans la mémoire immédiate des attentats témoigne d’une façon inédite de panser les douleurs de l’écriture de l’histoire. La parole poétique n’efface jamais rien des traces de sang qui éclaboussent les murs du présent, mais elle sait offrir aux vivants et aux morts la couverture – de survie – de ses mots.