26 mars 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1142-852X
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-3353
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Morgane Dujmovic et al., « Chauvinisme frontalier sur la « route des Balkans » », Hommes & migrations, ID : 10.4000/hommesmigrations.3893
Traversés de points de passage aléatoires et de frontières fermées et militarisées, les pays des Balkans se trouvent au cœur de la route que tentaient d’emprunter les réfugiés durant la crise migratoire de 2015. Les États balkaniques ont géré leur position géographique stratégique entre une adaptation aux règles de la coopération migratoire européenne et le repli sur des logiques nationalistes et exclusives. Résultat, l’espace de transit balkanique représente un nouveau limes, une frontière extérieure, lointaine et mouvante, désormais quasi infranchissable. Multipliant les murs, cette zone-tampon est devenue le repoussoir de l’Europe.