29 mai 2013
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Martine Paulin, « Langue maternelle et langue d’écriture », Hommes & migrations, ID : 10.4000/hommesmigrations.878
Le français comme langue d’écriture questionne des identités en chantier, façonnées par l’Histoire. Ce choix linguistique est un détour nécessaire voire obligé, pour dire dans une langue des mondes qui l’excèdent. À cheval entre deux univers de sens, les écrivains francophones développent l’art de se jouer des frontières. Certains questionnent les liens avec leur terre natale quand d’autres retournent, dans la langue, les armes conçues pour la dominer. Derrière l’abandon de la langue maternelle se profile sa présence irréductible qui continue de hanter le langage de l’autre.