La construction du grand électro-aimant de l’Académie des sciences

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4 décembre 2014

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Denis Guthleben, « La construction du grand électro-aimant de l’Académie des sciences », Histoire de la recherche contemporaine, ID : 10.4000/hrc.768


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En 1956, le CNRS fait paraître un bel ouvrage réunissant les œuvres scientifiques du physicien Aimé Cotton. L’initiative est soutenue sans réserve depuis le début des années 1950 par le directeur général de l’établissement, Gaston Dupouy. Elle constitue, à ses yeux, une occasion privilégiée de rendre hommage à celui qui a été son maître, son patron et, n’ayons pas peur des mots, l’idole vers laquelle il ne cesse de se tourner jusque dans les moindres occasions – Gaston Dupouy n’oublie ainsi jamais de rappeler à ses propres étudiants tout le parti qu’Aimé Cotton savait tirer « d’un capuchon de stylographe pour le réglage des miroirs de Fresnel »… Pour autant, les Œuvres scientifiques d’Aimé Cotton ne sont pas seulement l’offrande d’un élève arrivé au faîte de sa carrière à son maître. Elles traduisent l’estime de toute une communauté pour un chercheur de premier plan, un expérimentateur de génie et un homme de convictions, que la modestie a conduit à repousser cette marque de révérence jusqu’au moment où elle ne pouvait plus être exprimée qu’à titre posthume.

As a young but already well-known scientist, Aimé Cotton proposed, in the first years of the twentieth century, the building of a large electro-magnet to pursue research in the magneto-optics field – magnetic birefringence, Zeeman effect, etc. This was the beginning of a long and arduous road which went through the Ecole Normale Supérieure, the Sorbonne and the Academy of Sciences before the First World War, and mobilized the scientific community and more largely the whole society during the 1920s. The debate on the construction of this “big” scientific instrument, which ended with his inauguration in 1928, has had long-term effects on French science policy.

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