11 septembre 2021
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Diane Chavelet, « Kossi Efoui, Dieudonné Niangouna et Bill Kouélany : la figure du trickster au cœur du geste d’écriture et de sa traduction scénique », Horizons/Théâtre, ID : 10.4000/ht.1299
Le mythe du Trickster a alimenté depuis 1958, avec l’ouvrage de Jung, Radin et Kérényi qui référençaient un « fripon divin » dans la littérature orale amérindienne, une histoire critique qui dépasse l’anthropologie, et a intéressé les études littéraires postcoloniales et la philosophie politique avant d’être pensé dans une approche globale de l’histoire de l’art. Dans le champ des arts dramatiques africains, la figure du trickster, expression d’un imaginaire mythique de la subversion et de la résistance politique, s’impose dans la relecture des postindépendances et la pensée de l’hybridation identitaire. Nous proposons de revisiter le personnage mythique au travers des productions textuelles et scéniques de trois dramaturges représentatifs de la génération des « enfants terribles » ciblée par Sylvie Chalaye : Kossi Efoui (Togo), Dieudonné Niangouna (Congo-Brazzaville), Bill Kouélany (Congo-Brazzaville).