Plaute et Térence à Paris : la comédie romaine antique adaptée à la scène française (xvie s.-xviiie s.)

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13 mai 2022

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Céline Candiard, « Plaute et Térence à Paris : la comédie romaine antique adaptée à la scène française (xvie s.-xviiie s.) », Horizons/Théâtre, ID : 10.4000/ht.3060


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Dans le théâtre français du xvie siècle au xviiie siècle, la majorité des pièces sont des adaptations de textes venus d’ailleurs. Il est significatif que les termes que nous employons aujourd’hui pour désigner ces emprunts, « adaptation », « réécriture », n’aient été employés que tardivement : pendant longtemps, cette pratique qui constituait la norme ne nécessitait pas de désignation particulière, et ne se distinguait véritablement que de la traduction. Si les emprunts sautent aux yeux pour la tragédie, dont les sujets proviennent de matériaux mythologiques ou historiques, ils sont en revanche plus difficiles à repérer pour la comédie et ses intrigues domestiques. La comédie romaine antique est pourtant le principal modèle revendiqué d’une comédie française désireuse de rompre avec les pratiques farcesques médiévales. Nous proposons ici l’hypothèse que l’identification de ces adaptations par les contemporains et la critique ne tient pas tant à leur degré de proximité avec les pièces originales qu’à des éléments de contexte qui leur sont extérieurs, en particulier les stéréotypes culturels sur la comédie antique et la fréquence au théâtre des adaptations assumées.

In French theatre from the sixteenth through the eighteenth century, a majority of plays were adapting stories from other plays or texts. Significantly, the terms we now use in French to refer to such borrowing, “adaptation”, “réécriture”, only started being used in later periods : for centuries, because it was standard practice, it did not require any specific designation, and could only be distinguished from translation. Whereas borrowings from ancient drama are immediately identifiable for tragedy, which uses mythological and historical material, they are much more difficult to spot for comedy and its domestic plots, even though ancient Roman comedy was the main model French comedy playwrights were acknowledging, rejecting the alternative model of medieval farce. This article theorises that the identification of such adaptations by contemporaries or criticism does not depend so much on their degree of proximity to the originals as to exterior contextual elements, such as cultural stereotypes about ancient comedy and the frequency of explicit adaptations in theatres.

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