Transfert des esthétiques politiques du théâtre européen dans le contexte égyptien chez Laila Soliman et Ahmed el-Attar

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18 juin 2019

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Pauline Donizeau, « Transfert des esthétiques politiques du théâtre européen dans le contexte égyptien chez Laila Soliman et Ahmed el-Attar », Horizons/Théâtre, ID : 10.4000/ht.358


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Dans le contexte d’échanges culturels entre l’Égypte et l’Occident depuis le xixe siècle, la génération du théâtre indépendant qui a cherché, à partir des années 1990, à créer un nouveau théâtre engagé dans les problématiques sociales et politiques, et a été largement influencée par les esthétiques occidentales et les formes du théâtre politique. Ahmed el-Attar, qui emprunte les formes du théâtre épique brechtien dans son spectacle Mother I want to be a millionnaire (2004) et Laila Soliman, proposant un théâtre documentaire dans son spectacle No Time For Art (2011), en sont des exemples pertinents. Si l’étude de leurs dramaturgies nous permet d’étudier les dynamiques de transferts culturels de l’Occident vers l’Orient, cet article propose également de voir en quoi, à l’inverse, ces spectacles sont conçus pour un double public, à la fois occidental et égyptien, et sont donc pensés comme des objets transculturels, en interrogeant ce double horizon de création et de réception.

In the context of cultural exchanges between Egypt and the West since the 19th century, the new generation of the independent theatre which tried, from the nineties, to produce a new theatre, politically and socially engaged, has been influenced by western aesthetics and forms of political theatre. Ahmed el-Attar, who use elements of Brecht’s epic theatre in his play Mother I want to be a millionaire (2004), and Laila Soliman, who makes documentary theatre in the performance No Time For Art (2011) are good examples. If we can study the dynamics of cultural transfers from the West to the East through their works, this article also tackles the issue of the transfer from the East to the West, as these performances are conceived for a double audience, both European and Egyptian, and have to be considered as transcultural objects.

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