Des duplicata de mineures vendues comme « poupée d’amour » : malaise dans la représentation sexuelle

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27 janvier 2022

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Agnès Giard, « Des duplicata de mineures vendues comme « poupée d’amour » : malaise dans la représentation sexuelle », Hybrid, ID : 10.4000/hybrid.815


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En janvier 2016, une « grand-mère » lance un appel à pétition demandant que soit mis fin à la vente des poupées sexuelles enfantines, présentées comme des « soutiens pour pédophiles ». Les médias s’interrogent : est-il souhaitable d’instaurer le thoughtcrime en délit ? Ne serait-ce pas prendre une représentation pour une réalité ? La pétition désigne un coupable : Takagi Shin, créateur de la firme Trottla. Il fait partie des principaux fabricants au Japon de love dolls, conçues pour servir de partenaires sexuelles et/ou sentimentales. Les plus populaires d’entre elles se présentent sous la forme de jeunes filles immatures. Quel sens les concepteurs et les propriétaires de poupées donnent-ils à ces représentations de fantasmes illicites ? En étudiant la façon dont les love dolls sont fabriquées puis appropriées, j’essaie dans cette contribution de dégager la logique propre à ce phénomène.

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