Châteaux andalous et Shoot in the Back : le cinéma de Lionel Soukaz comme représentation abjecte

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27 janvier 2022

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L’œuvre iconoclaste du cinéaste Lionel Soukaz embrasse du regard toutes les expressions abjectes du corps homosexuel telles que l’éjaculation ou l’excrétion. Son cinéma, outrageant, remet en perspective le contexte contemporain de la pseudo-tolérance, surtout quand on constate que l’on s’effarouche encore de l’exposition d’organes mis à nu par la caméra. Par le jeu de la représentation comme exutoire et performance, l’artiste tente donc d’extérioriser et de penser la sexualité gai comme forme de vie et comme pratique révolutionnaire. En effet, ses films focalisent sur la transgression des normes public-privé, de même que celles relatives aux normes de la bienséance dans la mise en scène de la représentation. Son processus créatif : le cinéma comme une sortie de soi, pour entrer en communication avec l’autre, en tant que geste révolutionnaire. Il en va du statut ontologique de la pellicule comme forme purement abjecte.

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