30 juin 2021
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Lee Hyeon-hee, « Kim Dongshik, une nouvelle espèce d’écrivain de l’ère ultra connectée », Impressions d’Extrême-Orient, ID : 10.4000/ideo.1621
À la fin des années 2010, la nouvelle tendance d’écriture et de lecture modifiant le paysage du monde romanesque coréen pourrait se résumer en une phrase : « On écrit plus bref, on lit plus vite. » Ainsi, les romans coréens les plus vendus ces dernières années ne dépassent pas les deux cents pages. Il existe néanmoins une autre tendance qui attire notre attention par son format encore plus court. La raison majeure de cette tendance littéraire est, paraît-il, assez explicite : le lectorat d’aujourd’hui, donc la génération du « smartphone » ne supporte plus les textes longs. En ce sens, ce genre romanesque court est le produit littéraire de l’ère du smartphone. Entre autres, Kim Dongshik, l’auteur des 113 courtes histoires ou micronouvelles, publiées en trois volumes à la fin de 2017, puis encore deux volumes en 2018, demeure un cas particulier.