8 novembre 2021
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Guillermo Juberías Gracia, « Imitando al artista «más español». Goya y la construcción de una identidad nacional en la pintura de género española (1868-1919) », ILCEA, ID : 10.4000/ilcea.12260
Entre la Révolution Glorieuse espagnole et la deuxième décennie du xxe siècle, la peinture de genre a construit son propre canon national à la recherche de références auprès des grands maîtres de la peinture espagnole. Parmi ceux-ci, Goya a été unanimement compris comme l’artiste « le plus espagnol », ce qui a coïncidé avec une époque de reconnaissance de sa figure au travers de commémorations institutionnelles et privées. De toute sa production, c’est sa facette la plus courtoise et optimiste, identifiant Goya avec l’univers madrilène de majas et manolas, en transmettant une version très concrète de l’Espagnol, qui a intéressé le public. Ainsi, à cette époque où la question de l’identité nationale était primordiale, les peintres ont travaillé les thématiques goyesques à travers des copies, des citations de Goya et des tableaux où l’influence du maître est palpable au niveau technique et thématique. L’objectif de cet article est de fournir des informations sur ces traces goyesques dans la peinture de genre espagnole.