« Ac ita finivit Pandraghæ vita putanæ. » Le Baldus de Teofilo Folengo, ou le poète inquisiteur ?

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20 janvier 2022

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Mirco Bologna, « « Ac ita finivit Pandraghæ vita putanæ. » Le Baldus de Teofilo Folengo, ou le poète inquisiteur ? », ILCEA, ID : 10.4000/ilcea.14224


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Le poème en langue macaronique Baldus, œuvre du moine bénédictin italien Teofilo Folengo (1491‑1544), est un cas hors norme parmi les nombreux poèmes chevaleresques, héroïques et héroï-comiques parus en Italie entre le xve et le xviie siècle. Comme l’a pertinemment souligné Angela Matilde Capodivacca, le Baldus est unique en son genre dans la mesure où il met explicitement en scène l’inquisition, le procès et le bûcher d’une sorcière. Il est vrai que l’auteur confie au protagoniste Balde la mission de sauver la chrétienté ; cependant la menace à écarter n’est pas portée par les Maures mais par le Diable et ses fidèles servantes, les sorcières. Étroitement liée à celle de la femme en général, la catégorie anthropologique de la sorcière se dresse donc telle une force perturbante et dangereuse, contre laquelle le héros de Folengo doit intervenir en qualité de défenseur de l’autorité. À travers la lecture des extraits les plus significatifs du poème, notre contribution se propose d’analyser l’un des schémas qui en régissent la structure narrative et conceptuelle : l’opposition entre l’exercice du pouvoir et les formes de rébellion qui pourraient le mettre en danger.

The macaronic poem Baldus, written by the Italian Benedictine monk Teofilo Folengo (1491–1544) is in a class of its own amid the many chivalrous, heroic and mock-heroic poems published in Italy from the 15th to the 17th century. As Angela Matilde Capodivacca astutely pointed out, the Baldus is one of a kind insofar as it explicitly portrays the inquisition, trial and subsequent burning of a witch. Though the author admittedly charges his protagonist, Baldus, with the defence of Christendom, the threat he must fight against is posed not by the Moors but by the Devil and his faithful servants, the witches. Closely connected with that of women in general, the anthropological category of the witch rises up as a disruptive power against which the hero, Folengo, must stand to defend authority. Through close reading of the most significant extracts of the poem, I will analyse one of the schemes governing its narrative and conceptual structure: the opposition between the exercise of power and the various forms of rebellion that threaten it.

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