Making a Witch: Inquisitor Manuals and the Collective Imaginary in Early Modern Europe

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20 janvier 2022

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Zamora Calvo María Jesús, « Making a Witch: Inquisitor Manuals and the Collective Imaginary in Early Modern Europe », ILCEA, ID : 10.4000/ilcea.14270


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Résumé En Fr Es

The period from the end of the sixteenth century to the middle of the seventeenth century is one of the most interesting in the history of witchcraft in Catholic Europe. There were an increasing number of trials, legal orders, and punishments. Evil was perceived as being omnipresent throughout all levels of life, and theologians, philosophers, and inquisitors including Sprenger, Kramer, Castañega, Ciruelo, Río, Grillando, and Bodin all wrote treatises on the question. They wished to establish the proper response to witchcraft, and in so doing they created the female prototype conforming to the profile of “witch”. The roots of this image went deep into the collective imaginary and drew upon the reigning insecurity, distrust, and fear of the times that suited early modern ecclesiastical authorities. As the seventeenth century advanced, there was a gradual rejection of this stereotype, and a more rational, objective mentality took hold, for example in the works of Wier, Guaccio, Klein, and Von Spee. These men were the first to question the existence of women who met in covens, cast spells, flew through the air, and made pacts with the devil. This article describes the influences on these scholars and experts as they forged the image of the witch in early modern Europe.

La période allant de la fin du xvie siècle jusqu’au milieu du xviie siècle est l’une des plus intéressantes en ce qui concerne l’histoire de la sorcellerie dans l’Europe catholique. Les procès, les décrets et les châtiments se multiplient alors. Le mal était perçu comme omniprésent à tous les niveaux de la vie. Les théologiens, les philosophes, ou encore les inquisiteurs, parmi lesquels on peut distinguer Sprenger, Lancre, Castañega, Ciruelo, Martín del Río, Molitor, Grillando, etc., ont tous écrit des traités sur le sujet. Ils souhaitaient proposer la « bonne » réponse à la sorcellerie et ont créé à cet effet un prototype de femme qui a façonné le profil de la « sorcière ». Les racines de cette image puisent leur inspiration dans l’imaginaire collectif et ces écrivains ont profité de l’insécurité ambiante, de la méfiance, et de la peur qui régnait alors et qui ont été instrumentalisés par les autorités religieuses. Au fur et à mesure que le xviie siècle avançait, des voix se sont élevées contre ce stéréotype, et un discours plus rationnel a été construit par les plumes de Wier, Guaccio, Klein et Von Spee, entre autres. Ces hommes ont été les premiers à remettre en question l’existence de femmes qui se réunissaient lors des sabbats, réalisaient des enchantements maléfiques, volaient dans les airs, et faisaient des pactes avec le diable. Cet article décrit l’influence de ces érudits et de ces experts et dessine l’image de la sorcière forgée par leurs écrits à l’époque moderne en Europe.

El periodo que va desde finales del siglo xvi hasta mediados del xvii es uno de los más interesantes de la historia de la brujería en la Europa católica, porque en él se acumulan procesos, autos y castigos de cuyo análisis se origina una revisión profunda del pensamiento existente en este momento. Se percibe el mal en todos los niveles de la vida, por ello teólogos, filósofos e inquisidores, como Sprenger, Lancre, Castañega, Ciruelo, Martín del Río, Molitor, Grillando, etc., se esfuerzan por compilar tratados que versan sobre este asunto. Con ello intentan poner freno al fenómeno de la «caza de brujas», estableciendo la actitud que hay que tomar ante la brujería, es decir, el objetivo que promueven es el de la creación de un prototipo femenino que se ajuste al perfil de «bruja»: una mujer que hunde sus raíces en el imaginario colectivo, adaptándola al tiempo de inseguridad, desconfianza y miedo que las autoridades eclesiásticas quisieron infundir en la Europa Moderna. A medida que va discurriendo el siglo xvii se va produciendo un rechazo hacia este estereotipo, dando paso a una mentalidad más racional y objetiva, tal y como lo demuestran Wier, Guaccio, Klein, Von Spee, entre otros. Son ellos los primeros que ponen en duda la existencia de este tipo de mujer, que se reúne en aquelarres, realiza encantamientos, vuela por los aires, tiene pacto con el diablo… Por ello en esta investigación propongo analizar qué influencia tuvieron estos estudiosos y eruditos a la hora de fraguar la imagen que de la bruja se impuso en la sociedad europea de la Edad Moderna.

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