Hospitality and Hostility: Confronting the Invisible in the “Transparency” of Food Narratives

Fiche du document

Date

27 octobre 2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

ILCEA

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2101-0609

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1639-6073

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved




Citer ce document

Allen-Terry Sherman Virginia, « Hospitality and Hostility: Confronting the Invisible in the “Transparency” of Food Narratives », ILCEA, ID : 10.4000/ilcea.16434


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

To associate hospitality with food seems tautological, however, the association of food with hostility is less self-evident.Culinary memoirs are testimonies to, as well as offers of hospitality. Narratives reveal facets of transparency and sincerity around hospitality and hostility. The works I propose to examine, Diana Abu-Jaber’s memoir, The Language of Baklava, her semi-autobiographical novel, Crescent, and Monique Truong’s novel The Book of Salt, are immigrant tales which oppose western and (Middle-) Eastern hospitality confronting immigrant manifestations of hospitality and hostility. We will also consider Nicole Krauss’ novel, The History of Love, a story of invisibility and loss, of how to survive in the wilderness of life on crumbs of hope, truth and lies. Like many immigrant tales, people are robbed of homeland, possessions, language and love, culturally stripped, and reclothed in alien identities, refugees of both hospitalities and hostilities.The transparency of hospitality is necessary to remove borders, to render people visible. Without this unconditional transparency the suspicion of poison arises, the ultimate hostility of betrayal. However, such honest and transparent values that engender literary representations of hospitality, also provoke scenes in which that hospitality eschews because of culturally untranslatable gestures of hospitality perceived as hostilities, in which the other’s presence is threatened and threatening. Can one truly recognize and welcome the other when one is at "home" or must one be nomadic or itinerant to understand the need for which hospitality is a response?Hospitality may also be a reaction to hostilities: many memoirists cook to assuage traumatic memories, and to offer the possibility of new horizons. Cooking is indeed a language, transparent in itself.

Associer l’hospitalité à la nourriture semble tautologique, mais l’association de la nourriture à l’hostilité est moins évidente. Les mémoires culinaires sont à la fois des témoignages et des offres d’hospitalité. Les récits révèlent des facettes de transparence et de sincérité autour de l’hospitalité et de l’hostilité. Les œuvres que je me propose d’examiner, le mémoire de Diana Abu-Jaber, The Language of Baklava, son roman semi-autobiographique, Crescent, et le roman de Monique Truong, The Book of Salt, sont des récits d’immigrants qui opposent l’hospitalité occidentale et orientale (du Moyen-Orient) aux manifestations d’hospitalité et d’hostilité des immigrants. Nous nous pencherons également sur le roman de Nicole Krauss, The History of Love, une histoire d’invisibilité et de perte, qui montre comment survivre dans le désert de la vie avec des miettes d’espoir, de vérité et de mensonge. Comme dans de nombreux récits d’immigrants, les gens sont dépouillés de leur patrie, de leurs biens, de leur langue et de leur amour, ils sont culturellement dépouillés et revêtis d’identités étrangères, réfugiés à la fois de l’hospitalité et de l’hostilité.La transparence de l’hospitalité est nécessaire pour supprimer les frontières, pour rendre les personnes visibles. Sans cette transparence inconditionnelle naît le soupçon du poison, l’hostilité ultime de la trahison. Cependant, ces valeurs honnêtes et transparentes qui engendrent des représentations littéraires de l’hospitalité, provoquent aussi des scènes dans lesquelles cette hospitalité se dérobe à cause de gestes d’hospitalité culturellement intraduisibles, perçus comme des hostilités, dans lesquelles la présence de l’autre est menacée et menaçante. Peut-on vraiment reconnaître et accueillir l’autre quand on est « chez soi » ou faut-il être nomade ou itinérant pour comprendre le besoin auquel l’hospitalité répond ?L’hospitalité peut également être une réaction aux hostilités : de nombreux mémorialistes cuisinent pour apaiser des souvenirs traumatisants, et pour offrir la possibilité de nouveaux horizons. La cuisine est en effet une langue, transparente en soi.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en