Nuevos espacios escénicos en el teatro uruguayo

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24 février 2015

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Perera San Martín Nicasio, « Nuevos espacios escénicos en el teatro uruguayo », ILCEA, ID : 10.4000/ilcea.3194


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Como en el resto del mundo occidental, la actividad teatral uruguaya estuvo durante largo tiempo dominada por el modelo del “teatro a la italiana”. En dicho modelo, el telón de boca se integró muy temprano en el lenguaje retórico del género, constituyendo el eje de separación entre el lugar de la acción dramática con sus atributos, y la sala. El cuestionamiento de dicho modelo implica la revisión de todos los términos de la convención.Contemporáneamente a la multiplicación de las infracciones al principio de la escena como espacio cerrado (entradas por la sala, intervención en el diálogo de actores instalados entre el público, instalación de una escena bis en una galería), aparece en Montevideo, en 1954, el primer teatro circular. La desaparición de la frontera y la distancia instala la acción al mismo nivel que el público. Los actores circulan por corredores que obliteran toda separación entre los dos “universos” confrontados.Más recientemente, los escenarios montevideanos se han enriquecido anexando tal o cual mansión privada, donde se realizan espectáculos durante los cuales el público deambula por diferentes salas, corredores y escaleras, u organizando espectáculos en antiguos locales comerciales, que conservan parte de su antiguo decorado, o saliendo del teatro, actores y público, para cruzar la calle e instalarse en la plaza de enfrente. El ejemplo más reciente de esta renovación del espacio escénico viene constituido por representaciones que se desarrollan en autobuses del transporte urbano. Con un movimiento relativamente limitado de “pasajeros”.

Comme dans tout le monde occidental, l’activité théâtrale uruguayenne a été pendant longtemps dominée par le modèle du « théâtre à l’italienne ». Dans ce modèle, le rideau a intégré très rapidement le langage rhétorique du genre en tant qu’axe de séparation entre l’espace de l’action dramatique, avec ses attributs, et la salle. La remise en question de ce modèle entraîne la révision de tous les termes de la convention.Parallèlement au développement de toutes sortes d’infractions au principe de la scène comme espace fermé (entrées en scène par la salle, acteurs assis parmi le public, installation d’une scène bis dans une galerie), le premier théâtre en rond fait son apparition à Montevideo, en 1954. La disparition de la frontière et de la distance situe l’action au même niveau que le public ; les acteurs circulent dans des couloirs qui oblitèrent toute séparation entre les deux « univers » confrontés.Plus récemment, la scène uruguayenne s’est enrichie en annexant tel ou tel hôtel particulier où, pendant le spectacle, le public déambule dans différentes salles, corridors ou escaliers ; ou bien en organisant des spectacles dans d’anciens locaux commerciaux, qui conservent une partie de leurs aménagements, ou encore en sortant du théâtre, public et acteurs, pour traverser la rue et s’installer sur la place d’en face. Le dernier exemple de cette rénovation de l’espace scénique est constitué par des spectacles qui se déroulent dans des autobus du transport urbain, avec un mouvement limité de « passagers ».

As in the rest of the western world, the model of the “Italian theatre” has long prevailed on the Uruguayan stage. In this model, the curtain was included very early in the rhetorical language of the stage as a divider between the space of the drama, with its attributes, and the front of the house. The questioning of this model results in a shift of all traditional codes.In parallel to the development of all sorts of breaches of the principle of the stage as a closed space (e.g. actors entering via the front of the house, actors sitting among the audience, setting up a second stage in a gallery …), the first arena theatre opened in Montevideo in 1954. With no divider and no distance, the action is now level with the audience. The actors walk around corridors that abolish any division between the two seemingly opposite worlds of reality and fiction.More recently, the Uruguayan stage has enhanced and widened its range by annexing mansions houses where, during the performance, the audience strolls about various rooms, corridors and staircases; by having shows in former commercial premises which have retained some of their facilities; or by both actors and members of the public getting out of the theatre and into the street to perform in a nearby square. The most recent example of this renewal of the theatrical space consists of shows performed in city buses, with actors entering and exiting the bus-stage as would normal commuters.

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