Max Bense en visionnaire : de l’entropie à la dialectique des images programmées

Fiche du document

Date

3 février 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1778-3801

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Gaëtan Robillard, « Max Bense en visionnaire : de l’entropie à la dialectique des images programmées », Images re-vues, ID : 10.4000/imagesrevues.10395


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

En 1960 à Stuttgart, le philosophe Max Bense publie l’ouvrage Programmer le beau [Programmierung des Schönen]. Bense cherche dans la cybernétique des concepts scientifiques et inaugure la pensée de la programmation dans le domaine de la littérature. Son esthétique de l’information marque toute une génération de scientifiques et d’artistes – dont le Cercle de Stuttgart qui s’empare de la nouvelle esthétique pour faire émerger les premières images artistiques programmées. Max Bense est-il un visionnaire ? De quelle façon révolutionne-t-il le monde des images ? L’article discute de la cybernétique qui inspire Bense : une science des probabilités en rupture avec les principes de la physique newtonienne. Par ailleurs, dans les années soixante, Max Bense lance avec Élisabeth Walther la revue expérimentale Rot qui consacre ses pages à la poésie concrète et aux premières images générées par ordinateur de Georg Nees. Comme le défend Frieder Nake à travers son œuvre pionnière et sa théorie, ces images opposent le visible et le calculable. Cette dialectique ouvre à une réflexion critique sur l’image algorithmique en art et en science.

In 1960 in Stuttgart, Max Bense published the book Programming the Beautifull [Programmierung des Schönen]. Bense looks in cybernetics for scientific concepts and instigates the thought of programming in the field of literature. His information aesthetics influences a whole generation of scientists and artists - including the Stuttgart Circle, which takes hold of the new aesthetics to carry out the first programmed artistic images. Is Max Bense a visionary? How is he revolutionizing the world of images? The article discusses the cybernetics that inspired Bense: a science of probability that contrasts with the principles of Newtonian physics. Moreover, in the sixties, Max Bense, together with Elisabeth Walther, launched the experimental magazine Rot, which devoted its pages to the concrete poetry and the first computer-generated images of Georg Nees. As Frieder Nake defends through his pioneering work and theory, these images oppose the visible and the computable. This dialectic opens to a critical thinking on the algorithmic image in art and science.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en