Les médias audiovisuels, l’autre vitrine de la création et des créateurs de mode

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19 avril 2024

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Tiziana de Santis et al., « Les médias audiovisuels, l’autre vitrine de la création et des créateurs de mode », In Situ, ID : 10.4000/insitu.40923


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L’histoire et l’économie de la mode sont si liées à celles des médias qu’il est difficile de ne pas prendre en compte ces derniers dans l’inventaire de son patrimoine. Les collections de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), en particulier, constituent une ressource originale et sous-estimée – même si de grandes maisons les mobilisent, désormais, pour ancrer leur communication dans leur histoire. En effet, si la mode est d’abord, dans les années 1950, identifiée comme un sujet de prédilection pour des « magazines féminins » ancrés dans l’assignation des femmes au foyer et aux tâches ménagères, des productrices audacieuses défendent bientôt l’idée qu’elle se prête au contraire à l’inventivité formelle et au recours à un ton décalé – donnant notamment naissance à la célèbre émission Dim Dam Dom (1965-1971), de Daisy de Galard. Les années 1990 représentent un second moment de rencontre entre la mode et le petit écran, moins marqué par la recherche d’expérimentations formelles dans la réalisation, mais qui voit naître, avec la diversification des chaînes, une floraison d’émissions consacrées au sujet, ainsi que les figures de chroniqueuses et d’émissions contribuant à construire l’identité des nouvelles chaînes privées, comme Mademoiselle Agnès ou Daphné Bürki sur Canal +, ou Paris Modes sur Paris Première. Cette contribution se propose de mettre en évidence ce que les archives audiovisuelles apportent à l’histoire de la mode, tout en soulignant les interactions entre la création textile et la création télévisuelle.

The history and the economy of fashion are both closely linked to those of the media that it is difficult not to take those into consideration when drawing up an inventory of fashion heritage. The collections of the French national audiovisual institute (Institut national de l’audiovisuel: INA), in particular, constitute an original and underexploited resource, even if leading fashion houses now resort to them in order to root their communication in their history. If fashion, to begin with, is identified in the 1950s as a favourite subject for ‘women’s magazines’, limiting women to their role as housewives and to their household chores, some audacious women producers soon began to defend the idea that fashion could, on the contrary, lend itself to formal inventiveness and an offbeat tone. This gave rise, notably, to Daisy de Galard’s famous programme entitled Dim Dam Dom (1965-1971). The 1990s represent another chapter in this story of the meeting between fashion and the TV screen, although they are certainly not as marked by the search for formal experimentation. But with the diversification of TV channels, there was a host of new programmes devoted to the subject. New figures of women commentators and new programmes helped construct the identity of new channels, such as Mademoiselle Agnès or Daphné Bürki on Canal +, or Paris Modes on Paris Première. So, this article sets out to show what audiovisual archives can contribute to fashion history, underlining the interactions between creativity in clothes and on television.

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