15 janvier 2015
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Cristiane Dias, « L’écriture du fragmentaire quotidien entre mémoire discursive et mémoire métallique », Itinéraires, ID : 10.4000/itineraires.2289
Au xxie siècle, la navigation cliquante sur le Web et, plus particulièrement, une écriture numérique fondée sur le collage d’images, de sons, de mots, de vidéos composant le fragmentaire d’une vie tissent des réseaux de rapports numériques qui marquent la poétique du monde. Or, ces réseaux nous intéressent dans la mesure où la matérialité de ce tissu écrit est le quotidien, la vie quotidienne, au présent ou au passé, soit l’histoire, le rapport à la mémoire des événements d’une vie ordinaire. Il est donc permis de parler d’une écriture du fragmentaire empruntant des éléments de la vie ordinaire, de ce que les sujets racontent de leur vie sur le Web. La problématique de cet article est donc de comprendre la « narrativité du numérique » sur Facebook, c’est-à-dire, ce que les sujets y révèlent de leur vie, dans des textes, des parcours ou des partages – ce que nous appelons l’« écriture du fragmentaire ». Par conséquent, nous nous interrogeons sur la notion de mémoire, dans la mesure où l’écriture du fragmentaire se constitue entre la mémoire discursive et la mémoire métallique.