21 juillet 2017
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Stève Puig, « Banlieue et dystopie en littérature urbaine : les cas de Zone cinglée et de René », Itinéraires, ID : 10.4000/itineraires.3546
Les rapports entre ville et banlieue sont au cœur de la littérature urbaine, mouvance littéraire apparue suite aux émeutes urbaines de 2005. Cette littérature aborde des thèmes variés dont la gestion de l’espace urbain et la vie quotidienne dans la périphérie de Paris. Deux romans récents Zone cinglée (2009) et René (2012) offrent une vision pessimiste de l’avenir des banlieues en insistant sur les dangers d’un urbanisme mal géré et sur les problèmes liés à la ségrégation urbaine qui est, dans les deux romans, poussée à l’extrême. La dystopie, genre qui se développe en littérature et au cinéma dans des contextes politiques souvent troubles, permet aux deux écrivains de faire un constat alarmant sur les conditions de vie dans certaines banlieues tout en alertant le lecteur quant à d’éventuels dérapages de la société française actuelle.