20 février 2019
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Paolo Bellomo, « L’empreinte du calque », Itinéraires, ID : 10.4000/itineraires.4965
Au centre de la réflexion de l’article se situe le procédé traductif que l’on nomme calque. Son affirmation en tant que catégorie de la linguistique et de la stylistique comparée s’est opérée à partir de la fin du xixe siècle. L’article se propose d’analyser l’imaginaire inscrit dans une opération qui prend son nom d’un procédé relevant des arts plastiques et tout particulièrement de souligner la façon dont cette opération structure une relation d’ordre matériel à l’original. En interrogeant la ligne de partage entre l’acceptabilité ou l’inacceptabilité d’un calque par la langue de traduction, en analysant le discours du calque à la vitre que Chateaubriand tient à propos de la traduction du Paradise Lost et en retraçant l’étymologie du mot calque, nous souhaitons relever le type de ressemblances que celui-ci permet de percevoir entre l’original et la traduction lorsqu’il est pris hors métaphore.