Passeurs de mémoire populaire : Kwani Trust et les lieux de l’histoire

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26 juillet 2019

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Kate Wallis, « Passeurs de mémoire populaire : Kwani Trust et les lieux de l’histoire », Itinéraires, ID : 10.4000/itineraires.5947


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Cet article s’intéresse aux diverses façons dont la revue Kwani? a créé de nouveaux lieux et de nouvelles formes d’expression de la mémoire culturelle. Nous montrerons que la ligne éditoriale et les textes des principaux membres du réseau littéraire que constitue le Kwani Trust, et dont font partie Andia Kisia, Parselelo Kantai, Billy Kahora et Yvonne Adhiambo Owuor, témoignent d’une préoccupation particulière pour l’historiographie et pour les façons dont la mémoire et l’histoire se construisent et prennent forme en tant que textes. Nous replacerons ces questions dans le contexte plus large de la production culturelle au Kenya, notamment celle financée par les donateurs étrangers, et qui s’intéresse, elle aussi, aux questions d’histoire et de mémoire. Il s’agira de rendre compte des différentes manières dont ces écrivains abordent et explorent les questions suivantes : Où se situe la production du savoir historique au Kenya ? Qui produit l’histoire et pour qui ? Quels sont les liens qui unissent mémoire, littérature et matérialité ? Nous ferons dialoguer la notion de mémoire collective, élaborée par l’égyptologue allemand Jan Assmann et constituée selon lui de la « mémoire culturelle » et de la « mémoire communicative », avec les définitions que propose Karin Barber des « arts populaires » (Barber 1987) afin de montrer comment ce groupe d’écrivains s’attache à la construction d’une mémoire populaire.

This article explores the ways in which the Kwani? journal has opened up new forms and spaces for cultural memory. It argues that the editorial agenda of, as well as the work of some of the most prominent voices associated with Kwani Trust as a literary network (including Andia Kisia, Parselelo Kantai, Billy Kahora and Yvonne Adhiambo Owuor), reflects a particular preoccupation with historiography—or the ways in which memory and history are constructed and take form as texts. Setting this in the context of the wider engagement of donor-funded cultural production in Kenya with questions of history and memory in this period, it examines the different ways that these writers confront and explore questions around where knowledge about Kenya’s past is located, who history is produced by and for, and memory’s relationship to literature and material form. Building on and problematizing Jan Assmann’s framing of collective memory as made up of “cultural memory” and “communicative memory,” and putting this in dialogue with Karin Barber’s definitions of “popular arts” (Barber 1987), it characterizes this group of writers as engaged in the construction of popular memory.

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