Pratiques écoféministes en pandémie : la lutte antinucléaire quotidienne à Bure

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11 décembre 2023

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Lucie Dubois, « Pratiques écoféministes en pandémie : la lutte antinucléaire quotidienne à Bure », Journal des anthropologues, ID : 10.4000/jda.12946


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Depuis plus de trente ans, dans la région rurale autour de Bure, des habitant·es, des élu·es et des associations antinucléaires s’opposent au projet de stockage en profondeur de déchets radioactifs Cigéo. Paradoxalement, malgré le renforcement de la répression étatique contre ce mouvement depuis 2018 et le développement de la pandémie de coronavirus à partir de 2020, la lutte connaît un renouveau depuis l’organisation sur place de plusieurs événements féministes. Cet article vise à analyser la manière dont les convictions écologistes et féministes des activistes qui habitent sur les lieux les poussent à s’attaquer aux systèmes capitalistes, industriels et patriarcaux à travers leur vie quotidienne. La critique en actes du système dominant, accélérée par la pandémie de coronavirus, se traduit ainsi par une répartition autogestionnaire à visée féministe du travail reproductif et par diverses pratiques écologiques et féministes visant au déconfinement de la lutte antinucléaire en Meuse et en Haute-Marne.

For more than thirty years, residents, elected officials and anti-nuclear associations have been opposing the Cigéo geological repository project for radioactive wastein the rural area around a village called Bure, located in Eastern France. Paradoxically, despite growing state repression of this to analyse how the environmentalist and feminist views of the activists living on-site drive them to attack capitalist, industrial and patriarchal systems in their daily lives. The “critique movement since 2018 and the development of the coronavirus pandemic from 2020 onwards, the organisation of several feminist events on-site has triggered a revival of the struggle. This paper aims en actes” of the dominant system, accelerated by the coronavirus pandemic, is thus translated intoa self-management division of reproductive work with feminist goalsand also into various ecological and feminist practices aimed at thwarting the “lockdown” imposed on the anti-nuclear struggle in the Meuse and Haute-Marne regions of France.

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