Waters As Creative Forces For Social Relations In Ras Al-Khaimah Emirate

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23 mars 2015

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Relations

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William Lancaster et al., « Waters As Creative Forces For Social Relations In Ras Al-Khaimah Emirate », Journal des anthropologues, ID : 10.4000/jda.4920


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Résumé En Fr

The paper uses data collected between 1997 and 2005 during the compilation of an archive on « Life before Oil » in RAK Emirate. Waters were seen as a driving force in the creation of landscapes and social practices. No environment is considered to provide livelihoods and profits of itself, but only through enhancements of natural waters. Through observations, experience and work, some waters permit livelihoods and profits and so create sets of political, jural and economic relations; these waters become integral parts of the communities they create. Other waters provided more generalised or more indirect benefits for people and engendered different relations. The local, autonomous, non-hierarchical, long-term and sustainable relations with waters were transformed by incorporation into the global oil economy and the nation state. Livelihoods and profits now come from the state; relations with waters have been largely subsumed into federal ministries. Waters were regarded as a sign from God, a symbol of his mercy, to be enhanced by work into livelihood; now, water is a commodity of the state, to be consumed and paid for with money.

L’article exploite les données recueillies entre 1997 et 2005 pour la constitution d’une histoire sur « La vie avant le pétrole » dans l’Émirat de Ras Al-Khaimah. Les eaux étaient conçues comme une force motrice du modelage des paysages et des pratiques sociales. L’environnement n’était pas considéré comme fournissant par lui-même des ressources : cela n’était possible que par la mise en valeur des eaux naturelles. À travers l’observation, l’expérience et le travail, certaines eaux produisaient des ressources et créaient ainsi des ensembles de relations politiques, juridiques et économiques ; ces eaux devenaient partie intégrante des communautés qu’elles créaient. D’autres eaux fournissaient aux gens des bienfaits plus généralisés et indirectes et engendrent des relations diverses. Les relations avec les eaux – locales, autonomes, non-hiérarchiques, durables et sur le long terme – ont été transformées par l’incorporation dans l’économie globale du pétrole et dans l’État-nation. Les ressources et les profits viennent maintenant de l’État, les relations avec les eaux ont été largement incorporées dans des ministères fédéraux. Les eaux étaient regardées comme un signe de Dieu, un symbole de sa miséricorde, qu’il fallait valoriser par le travail pour la subsistance. Maintenant, l’eau est une marchandise de l’État, que l’on consomme et que l’on paie.

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