23 mars 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1156-0428
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2114-2203
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Gaetano Mangiameli, « The clouds of the paramount chief », Journal des anthropologues, ID : 10.4000/jda.5027
Dans la chefferie de Paga (région nord-est du Ghana), le mot local pour désigner la pluie (doa) est tabou pour les membres du lignage du chef. Le but de cet article est de fournir le scénario ethnographique et les outils conceptuels pour comprendre ce tabou. En dégageant une conception du monde où la vie est un processus co‑produit par les humains et les non‑humains, on mettra en évidence que le tabou de l’eau de pluie est lié à l’idée, inscrite dans les pratiques et les discours locaux, que les êtres humains ne peuvent pas avoir un rôle de premier plan dans la construction du monde. Le cas de Paga montre au grand jour la manière dont les institutions humaines peuvent être disposées à associer les non-humains au processus infini à travers lequel le monde est construit et habité.