23 mai 2017
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de Gracia Guillaume, « Gonzo-anthropologue », Journal des anthropologues, ID : 10.4000/jda.6697
La profession d’anthropologue n’est pas historiquement soluble dans la précarité. Pourtant, cette situation est le lot commun de centaines de milliers d’intellectuels dit précaires dont l’auteur de l’article fait partie qui propose, à partir de cette position « post-scarcity », une nouvelle piste épistémologique fondée sur ce qu’il nomme micros-terrains : des « bouts » de terrains parfois glanés, parfois voulus, parfois fortuits, parfois recherchés qui en définitive, constituent un corpus suffisant pour en tirer quelque valeur interprétative.Cette approche s’accompagne de la volonté de reconsidérer sa propre subjectivité, de s’engager à nouveau en faveur de la « libération » (au sens de l’école anthropologique éponyme), tout en cherchant à s’affranchir d’une certaine écriture académique. Un ensemble qu’il a décidé de baptiser gonzo-anthropologie.