From the island’s point of view. Warfare and transformation in an Andean vertical archipelago

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5 mars 2014

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From the island’s point of view. Warfare and transformation in an Andean vertical archipelago. The article combines John V. Murra’s theory of the « vertical archipelago » – a dynamic model of the changing historical relations between Andean societies, the complementary ecologies they inhabit, and emergent « State »-formations – with transformationalist theories developed among Amazonian peoples. Drawing on field-work with a longlived « archipelago » in the valleys of the Macha ayllu (Northern Potosí, Bolivia), the author shows the conflictive experience of valley « islands », which must invert their moiety affiliations to survive pressures from the larger groups in which they are implanted. The confusion of levels of segmentation and the « island » formation produces different valley alliances from those sought on the puna, while presupposing a shared horizon of ideas concerning violence. Andean warfare is characterized by the same « ontological instability » at the blurred frontier between humans and animals that is found among other Amerindian groups, and elsewhere in the world. Different kinds of shapeshifting during fiestas and warfare, and the reformulation of animal-human frontiers, are seen to be related to different social and historical contexts.

Du point de vue insulaire. Guerre et transformation dans un archipel vertical andin. L’article intègre la théorie de l’« archipel vertical » de John V. Murra (un modèle dynamique des relations historiques changeantes entre les sociétés andines, les zones écologiques complémentaires qu’elles occupent et l’émergence de formations de type « étatique ») avec les théories transformationnistes développées pour des sociétés amazoniennes. Traitant d’un archipel attesté sur la longue durée dans les vallées de l’ayllu Macha (Nord Potosí, Bolivie), le texte expose l’expérience conflictuelle d’îlots des vallées qui doivent inverser leur appartenance de moitié pour survivre aux pressions de groupes plus grands au sein desquels ils sont implantés. La confusion existant dans les vallées entre les niveaux de segmentation sociale entraîne des alliances politiques différentes de celles qui ont cours dans les hautes terres, tout en présupposant un horizon partagé de représentations de la violence. On retrouve dans la guerre andine la même instabilité « ontologique » aux frontières de l’humain et de l’animal qui a été observée dans d’autres sociétés amérindiennes, ainsi qu’ailleurs dans le monde. Plusieurs types de transformations qui se jouent durant les fêtes et la guerre, ainsi que la reformulation des frontières animal-humain, apparaissent liés à des contextes sociaux et historiques eux aussi changeants.

Desde la perspectiva isleña. Guerra y transformación en un archipiélago vertical andino. El artículo combina la teoría del « archipiélago vertical » andino propuesto por John V. Murra – un modelo dinámico de las cambiantes relaciones históricas entre las sociedades andinas, los nichos ecológicos complementarios que habitan, y las formaciones « estatales » emergentes – con las teorías transformacionalistas desarrolladas entre los pueblos de la Amazonía. Basado en un trabajo etnográfico realizado con un « archipiélago » de larga duración en los valles del ayllu Macha (Norte de Potosí, Bolivia), este texto muestra la experiencia conflictiva de algunas « islas », que deben invertir su pertenencia de parcialidad (« mitad », o saya) para poder persistir entre los grupos mayores que dominan su vecindad. La confusión entre los niveles de segmentación y la formación de las « islas » exigen otros patrones de alianza de las que se dan en la puna, aun si ambas regiones comparten un mismo horizonte de ideas con respecto a la violencia. La guerra andina se caracteriza por la misma « inestabilidad ontológica » en la frontera borrosa entre animales y seres humanos que ha sido encontrado en otros grupos amerindios, como también en otras partes del mundo. Se muestra que los diferentes tipos de transformación, y la reformulación de las fronteras entre animales y humanos, pueden ser relacionados con diferentes contextos sociales e históricos.

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