Une frontière en mouvement : espace public, espace privé dans les cités mayas (Basses Terres centrales et méridionales)

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1 janvier 2016

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Damien Bazy, « Une frontière en mouvement : espace public, espace privé dans les cités mayas (Basses Terres centrales et méridionales) », Journal de la société des américanistes, ID : 10.4000/jsa.12843


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Cet article traite de l’organisation interne des centres monumentaux des cités mayas classiques à travers une approche innovante. Elle consiste à distinguer les modalités d’interaction spatiale caractérisées par le contact de deux catégories d’espaces, les uns publics et les autres privés, selon une opposition plus efficace que la traditionnelle dichotomie du politico-religieux par rapport au résidentiel. Ce changement de paradigme concernant l’étude de l’urbanisme ouvre le champ d’une série de questions concernant la nature de l’autorité supérieure et les modalités de sa mise en place dans les cités mayas classiques. L’analyse identifie les discontinuités qui séparent les espaces publics des espaces privés, tout autant que les continuités en faisant usage de la notion de « frontière épaisse ». Dans un cadre plus large, les « histoires politiques » produites par l’analyse en synchronie puis en diachronie des plans de cités suffisamment connues contribuent à la recherche sur l’urbanisme classique des cités mayas des Basses Terres centrales et méridionales.

This article discusses the internal organization of Classic Maya monumental centers through an innovative approach. It aims at distinguishing pattern of spatial interaction characterized by the contact of two categories of spaces, the ones public and the others private, a more efficient opposition than the old politico-religious/residential dichotomy. This change of paradigm in the study of Classic Maya city urbanism opens a broad scope of issues concerning the nature of superior authority and the ways of its establishment. The analysis identifies discontinuities that separate public from private spaces, as well as continuities applying the notion of « thick boundaries ». The « political narratives » produced by the synchronic and diachronic analysis of the site maps for selected cities contribute more broadly to the research on Classic urbanism in the Central-Southern Lowland Classic Maya cities.

En este artículo se discute la organización interna de los centros monumentales en las ciudades mayas clásicas según un método innovador. Se trata de distinguir las modalidades de interacción espacial caracterizada por el contacto de dos categorías de espacios, unos públicos y otros privados, según una oposición más eficiente que la tradicional dicotomía entre lo político-religioso y lo residencial. Mediante este cambio de paradigma en el estudio del urbanismo surge una variedad de preguntas acerca de la autoridad superior y las modalidades de su aplicación en las ciudades mayas clásicas. El análisis identifica las discontinuidades que separan los espacios públicos de los espacios privados, así como las continuidades mediante el uso de la noción de « frontera espesa ». En un contexto más amplio, las « historias políticas » producidas a partir del análisis en sincronía y luego en diacronía de mapas de ciudades suficientemente conocidas contribuyen a las investigaciones sobre el urbanismo clásico de las ciudades mayas de las tierras bajas centrales y meridionales.

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