5 janvier 2018
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Valencia Rivera Rogelio et al., « El ave como cielo: la presencia del ave chan en las bandas celestes mayas », Journal de la société des américanistes, ID : 10.4000/jsa.15136
Dans la tradition plastique maya, le recours à certains éléments iconographiques a pour but d’illustrer des messages à fort contenu symbolique, qu’il s’agisse d’événements ou de situations mythologiques ou d’épisodes historiques dont le contenu rappelle des situations mythologiques. Compte tenu du fait que certaines images possédaient per se une charge symbolique à sens multiples, il arrivait qu’un peintre ou un sculpteur eût recours à l’écriture pour désigner de façon non équivoque ce qu’il voulait représenter. En raison du caractère hautement figuratif de l’écriture maya, un glyphe peut parfaitement s’intégrer aux éléments iconographiques d’une œuvre plastique, l’ensemble présentant une uniformité que l’élément d’écriture ne rompt pas. Un exemple de l’usage de l’écriture pour connoter clairement un élément iconographique peut être trouvé dans les bandes célestes où apparaissent des têtes d’oiseaux, ce qui est l’objet de la présente étude. Ces oiseaux peuvent être de deux types : les uns présentent une main en lieu et place de la mandibule, les autres ont un miroir sur le front. Plusieurs analyses montrent que ces oiseaux renvoient au logogramme CHAN, « ciel », de manière à indiquer sans équivoque que les bandes où ils apparaissent sont célestes.