5 juin 2008
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Olivier Allard, « De l’os, de l’ennemi et du divin. Réflexions sur quelques pratiques funéraires tupi-guarani », Journal de la société des américanistes, ID : 10.4000/jsa.1543
De l’os, de l’ennemi et du divin. Réflexions sur quelques pratiques funéraires tupi-guarani. En soulignant son importance dans les rites et les mythes tupi-guarani, cet article cherche à montrer que l’os n’est pas un support neutre et que ses différents modes de traitement permettent de discriminer, au sein des divers rites funéraires, deux pôles extrêmes. Ceux-ci sont définis par leur caractère agressif ou attentionné (à l’égard du défunt) et conditionnent en grande partie le destin post-mortem. Si le contraste maximal apparaît entre l’exo-cannibalisme vengeur et le culte des os, il existe également une gradation, culturellement déterminée et définie par le traitement des os, dans la consommation des dépouilles.