Materializations of oricha voice through divinations in Cuban Santería

Fiche du document

Date

30 juillet 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0037-9174

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1957-7842

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Kristina Wirtz, « Materializations of oricha voice through divinations in Cuban Santería », Journal de la société des américanistes, ID : 10.4000/jsa.15808


Métriques


Partage / Export

Résumé En Es Fr

In this essay I explore how oricha (deities’) voice is produced in and through Cuban Santería practices that render oricha speech audible, meaningful, and quotable. In the semiotic order governing Cuban popular religious practice, human bodies and other objects can be “activated” as instruments of oricha speech. Divination objects such as cowry shells are understood to be the “tongue” of the oricha, through which the deities and spirits of the dead speak just as surely as when speaking through a possessed devotee or transmitting a message through a human medium. Oricha voices emerge most audibly in divinations and possession speech, although I will argue that the material processes that produce them exceed these specific ritual moments, and that orichas also can speak outside of ritual settings that elicit them. The analysis shows how approaching voice as a material phenomenon, sensible and physical, also activates its potential as a marker of social personhood, agentive force, and even biographical individuality. I trace the qualia of materials themselves and in flows of material substances and interconversions across objects, each contributing their own affordances, to argue for the central importance of transduction or signal conversion across media, and equilibration or the production of equivalences in producing oricha voice.

En este ensayo investigo cómo se hace la voz de los oricha (deidades) dentro de, y a través de, las prácticas de la santería cubana que producen esa voz como fenómeno audible, significativo, y citable. En el orden semiótico que rige la práctica popular religiosa cubana, los cuerpos humanos y otros objetos se pueden “activar” como instrumentos del habla de los oricha. Los objetos de adivinación como las conchas de caurí se entienden como la “lengua” de los oricha, y es a través de ellos que hablan las deidades y los muertos tan claramente como cuando hablan por un devoto en trance de posesión o cuando se trasmiten un mensaje a través de un mediún espiritista. Las voces de los oricha surgen más audibles en las adivinaciones y el habla del trance de posesión, aunque también arguyo que los procesos materiales que las producen sobrepasan esos momentos específicos del ritual, y que los oricha también pueden hablar fuera de los contextos rituales que los provocan. El análisis muestra cómo un acercamiento a la voz como fenómeno material, sensible y físico, también activa su potencial como indicador de persona, fuerza agentiva, y hasta individuo biográfico. Ubico los qualia de los materiales en sí mismos y en el flujo de las sustancias materiales e interconversiones entre los objetos, cada uno dando sus affordances, para apuntar la importancia de la transducción o conversión del señal entre medios, y la equilibración o producción de equivalentes en realizar la voz de los oricha.

Dans cet essai, j’explore la manière dont la voix des (divinités) oricha est produite par des pratiques de la santería cubaine qui rendent le discours des oricha audible, significatif et apte à être cité. Dans l’ordre sémiotique régissant la pratique religieuse populaire cubaine, les corps humains et certains objets peuvent être « activés » comme des instruments de la parole des oricha. Des objets de divination, tels que les cauris, sont considérés comme la « langue » des oricha à travers laquelle les divinités et les esprits des morts parlent tout aussi sûrement que lorsqu’ils possèdent un adepte ou lorsqu’ils transmettent un message à travers un médium humain. Les voix des oricha émergent le plus distinctement dans les divinations et les discours de possession, quoique j’affirme que les processus matériels qui les produisent dépassent ces moments rituels spécifiques et que les orichas peuvent également parler en dehors des configurations rituelles qui les suscitent. L’analyse montre que l’approche de la voix en tant que phénomène matériel, sensible et physique devient également le marqueur d’une personnalité sociale, d’une force agissante et même d’une individualité biographique. Je retrace les qualia (qualités) des matériaux eux-mêmes ainsi que des matériaux dans les flux des substances et des interconversions entre les objets, contribuant chacun avec leurs propres affordances. J’affirme donc l’importance centrale de la transduction ou de la conversion des signaux à travers les médias, et l’équilibrage (equilibration) ou l’émergence des équivalences dans la production de la voix des oricha.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en