Le rituel du toro-tinku. Systèmes symboliques et structures sociales dans les Andes boliviennes

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17 mars 2023

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Le Gouill Claude, « Le rituel du toro-tinku. Systèmes symboliques et structures sociales dans les Andes boliviennes », Journal de la société des américanistes, ID : 10.4000/jsa.21246


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Tous les ans à Pâques, dans les vallées de San Pedro de Buena Vista en Bolivie, plusieurs dizaines de taureaux s’affrontent durant le toro-tinku. Tout comme les batailles rituelles du tinku, le toro-tinku oppose les habitants du « haut » et ceux du « bas ». Mais à la différence des batailles rituelles, il est pratiqué non pas par les habitants quechuaphones et aymaraphones des communautés rurales (comunarios) mais par la population mestiza. Le toro-tinku apparaît ainsi comme une nouvelle forme de jeu de compétition qui révèle comment les mestizos ont puisé chez les comunarios des éléments symboliques pour affirmer leur domination dans le contexte troublé de la réforme agraire (1953).

Every year at Easter, in the valleys of San Pedro de Buena Vista in Bolivia, several dozen bulls compete during the toro-tinku. Just like the ritual battles of the tinku, the toro-tinku opposes the inhabitants of the “upper” and those of the “lower.” But unlike ritual battles, it is practiced not by the Quechua-speaking and Aymara-speaking inhabitants of rural communities (comunarios) but by the mestiza population. The toro-tinku thus appears as a new form of competitive game which reveals how the mestizos drew symbolic elements from the comunarios to assert their domination in the troubled agrarian reform context (1953).

Cada año en Semana Santa, en los valles de San Pedro de Buena Vista en Bolivia, varios decenas de toros compiten entre sí durante el toro-tinku. Como las batallas rituales del tinku, el toro-tinku opone a los habitantes de “arriba” y a los de “abajo”. Pero a diferencia de las batallas rituales, no es celebrado por los quechua-hablantes y aymara-hablantes de las comunidades rurales sino por la población mestiza. El toro-tinku aparece como una nueva forma de juego de competencia que revela cómo los mestizos tomaron elementos simbólicos de los comunarios para afirmar su dominio en el convulso contexto de la reforma agraria (1953).

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