L’héritage de Jean-Claude Rivierre dans l’extrême sud de la Nouvelle-Calédonie

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15 janvier 2021

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Fabrice Wacalie, « L’héritage de Jean-Claude Rivierre dans l’extrême sud de la Nouvelle-Calédonie », Journal de la société des océanistes, ID : 10.4000/jso.12223


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Le premier terrain d’investigation de Jean-Claude Rivierre sur le territoire calédonien fut l’extrême sud. Il étudia les systèmes phonologiques des trois langues de l’aire linguistique et coutumière drubéa-kapumë : le numèè (Yaté), le kwényï (île des Pins) et le drubéa (Païta et Unya). Dépêché par André-Georges Haudricourt qui mit au jour l’existence de tons dans les années 1960, Jean-Claude vint y étudier la phonologie et, plus spécifiquement, les tons. Il collecta une somme considérable de données qui a donné lieu à un ouvrage important sur la phonologie comparée des dialectes de l’extrême sud paru en 1973. D’autres travaux n’ont pu être publiés (dictionnaire numèè et corpus de textes oraux). Les travaux de Jean-Claude ont été le point de départ de nombreuses recherches scientifiques et de projets destinés à valoriser les langues et la culture kanak de cette région.

Jean-Claude Rivierre's first field trip was to the far south. Sent by Haudricourt, who discovered the existence of tones in the 1960s, he went there to study the phonology and, more specifically, the tonology, which would lead to much further research in the field. The first part of this article highlights the work he accomplished in this region; the second part shows how these studies served as a launching pad for further scientific research and projects whose aim it was to promote Kanak languages and culture. Some of his work has been published, some has not, but his work leaves no one indifferent. This legacy, a mine of knowledge for speakers wishing to protect an important part of their cultural heritage, is fundamental for a new generation of researchers.

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